samedi 16 juin 2007

every day's life...

Bonjour !

Comme je vous l'expliquais dans mon dernier post, j'ai tendance à poster de moins en moins d'articles depuis quelques temps... non pas que je reste enfermé chez moi, mais je commence à avoir une style de vie moins "touriste", et donc je ne cours plus partout avec mon appareil photo.
Mais heureusement, j'ai mon téléphone, qui me permet de temps en temps de prendre une photo "postable" !



Dans la série des photos postable, on retrouve une bonne dose d'engrish, bien sur. L'"Ingrish" est une langue assez particulière parlée dans certains pays d'Asie, basée sur de l'Anglais, mais en ajoutant une bonne dose de fautes (la plus commune étant, bien sur, de confondre le "r" et le "l", puisque la distinction entre les 2 n'existe pas en Japonais... d'ou le nom -et un certain nombre de gags dans Lost in Translation...). On notera que l'équivalent existe avec le Français -le Franponais.
On trouve donc des trucs comme ça :



... ou comme ca... (la 2nde est prise dans le département international de mon université....








Autres spécificités réservées aux étrangers, on nous a distribué cette circulaire...

(pour ceux qui n'ont pas remarqué, les personne qui ont rédigé cette feuille n'ont cru bon de traduire qu'une seule phrase...


Mais bon ! Cessons de nous moquer bassement, et réjouissons nous d'être au Japon - c'est vrai ! des filles en kimono dans le métro, c'est pas tous les jours qu'on en voit à Paris ! Et on a beau dire, c'est quand même plus class que le jean's !




Et pour ceux qui veulent sortir de Tokyo, ils peuvent aller faire un tour à ce café qui semble avoir un petit air d'Hamsterdam...





... ou en fait non ! Tokyo reste quand même très bien !
(c'est un petit sanctuaire sur le chemin de l'université...







Question :
On croise régulièrement les femmes en train de ballader des enfants dans des cariolles, dans les rues de Tokyo. Je ne comprends pas bien.
Est ce que j'ai surpris un trafique bizarre, ou est ce que c'est normal -et il ne faut pas s'étonner ?!





Et dans la série des surprises, on peut rajouter ce passage à niveau, au beau milieu de Tokyo -en fait il semble qu'il y en ait même un certain nombre... je n'en ai jamais vu un seul à moins de 20km de Paris...








Et, enfin (et ce sera là le dernier sarcasme de mon poste), un ami m'a envoyé cette pub ce matin... on ne fera pas de commentaires...
Bon pour info c'est pas une pub pour un parti politique.... (je sais que les Japonais sont un peu nationalistes sur les bords, mais pas à ce point, quand même...)









Et, enfin, je vais quand même donner deux ou trois nouvelles de mes activités ici, puisque j'ai vu ce week end Yoko (qui est une amie de la famille, que j'ai eu la joie de rencontrer en arrivant à Tokyo).

Nous sommes donc allés assister à une séance de Kabuki, et déguster quelques Sushi avec ses amies ! Une excellente journée !
Nous voici donc devant le Kabuki-za, grand théatre de Kabuki (pour ceux qui ne savent pas, le Kabuki est un type de théatre traditionnel Japonais). Le Kabuki-za est l'un des théatre les plus connus au Japon, et les acteurs qui y jouent sont d'un très haut niveau (l'un des acteurs principaux de notre pièce, Nakamura Tomijûrô, est considéré comme un monument historique ; il est "Trésor National Vivant"). Il est amusant de constater que les acteurs font partis de dinasties (ce métier semble héréditaire ; cf. toute la généalogie de Nakamura Tomijûrô qu'indique le lien ci dessus....)

lundi 11 juin 2007

Erratum...

Bonjour !

J'avais indiqué dans mon dernier article que je m'étais fait voler mon vélo...
Cette nouvelle a surpris beaucoup de monde -tant au Japon qu'en France...- a vrai dire je n'y croyais pas moi même !
Je croyais plutôt que le fourrière l'avait emmené. En effet, au Japon, les vélos sont considérés comme des voitures sur bien des points : ils ont une plaque d'immatriculation, leur utilisateur doit circuler avec une carte grise, et ils se font embarquer par la fourrière si ils sont mal garés.


Je suis donc allé au Koban pour en avoir le coeur net.
.
Le Koban (traduit par "police-box" en Anglais) est un concept typiquement Japonais.
Il s'agit d'un mini poste de police, occupé par 3 agents, ouvert 24h/24. Ces postes de police sont littéralement partout : il y en a près de 1000 à Tokyo, ce qui permet d'en avoir un à chaque gros carrefour.
Les agents des kobans ont de très bonnes relations avec la populations. Ainsi, les Tokyoites n'hésitent pas à les déranger pour demander leur chemin, ce qui occupe déjà le Koban à plein temps, vu que Tokyo est un vrai labyrinthe et que les rues n'ont pas de nom... Mais l'aide que peuvent fournir les policiers du koban est plus générale. On m'a par exemple dit qu'il est possible de leur emprunter de l'argent si on est bloqué trop tard dant la nuit -je ne sais pas si c'est vrai, mais cela ne m'etonnerait même pas...
Ainsi, il m'est déjà arrivé de voir des amis demander à un policier si il avait un bon restaurant à conseiller dans le coin... ou un autre jour, je demandais l'adresse d'un bar, le policier a longuement farfouillé dans ses cartes et annuaires, avant de tilter "Ha ! c'est ce bar la ! la bière y est délicieuse !"
Bref, les agents des Kobans ont de très bonnes relations avec la population, et sont légendaires pour leur patience et leur politesse...
Mais ils n'avaient pas d'informations sur mon vélo, qui n'était donc pas parti à la fourrière.

Je ne parvenais toujours pas à croire que mon vélo ait pu avoir été volé.
Je suis donc retourné là ou il avait disparu. J'ai fouillé 10 minutes dans les alentours, avant de le retrouver à 50 mètres de l'endroit ou je l'avais laissé... personne ne me l'avait volé ; la réputation du Japon est sauve ! (il y a des jours ou ce pays est assez génial!)

mercredi 6 juin 2007

Nikko !


Hello !!

Après un très long silence, revoilà quelques nouvelles !

Tout d'abord, je tiens à m'excuser d'avoir disparu de la circulation pendant un mois.... il faut dire qu'ici, je prends mon rythme, et du coup je fais de moins en moins de tourisme....

Mais tout de même, ce week-end, j'ai fait une petite excursion qui m'a permis de faire un plein de photos !


Hier, donc, je suis allé à Nikko.
Nikko est un petit village, au nord de Tokyo (bien 2h30 par train), qui est particulièrement célèbre pour son sanctuaire.

Ce sanctuaire étant, lui, particulièrement célèbre pour ses macaques :








Ces 3 macaques, à haute valeur symbolique, ne n'entendent rien (à gauche), ne disent rien (au milieu) ou ne voient rien (à droite). Ça fait beaucoup réfléchir les japonais...

Le sanctuaire compte aussi d'autres merveilles, comme cette tour...

...ou ce petit pont



Mais bref, ne n'étais pas là pour voir le sanctuaire (que j'avais déjà visité lors de mon précédent voyage, en septembre), mais pour crapahuter dans les montagnes environnantes.

Ma précédente randonnée était à Takao, petite montagne à l'ouest de Tokyo.
Mais ce jours là, j'avais commis l'erreur d'aller me balader le week-end. J'avais donc du lutter au milieu de hordes de tokyoites, qui partent tous au même endroit profiter de leur week-end.

La montée s'effectue donc à la queue-leu-leu (sur la photo, c'est le début du chemin), ce qui ne dérange pas du tout les Japonais -qui y sont habitués. Moi, ça m'a rendu fou.

Ce coup ci, donc, je n'ai pas répété l'erreur. J'ai pris un jour de congé au milieu de la semaine, histoire d'être seul !


J'ai donc commencé par jeter un coup d'oeil à la chute d'eau que vous avez vu plus haut, avant de me lancer à l'assaut du Nantaisan (Mont Nantai).
En bas de la montagne, il faut traverser un joli petit temple.
Ce serait parfait, si les moines du temple en question ne vous demandaient pas de payer pour accéder à leur montagne !







Enfin bon, du coup on a droit à des joli petits tori qui égaient la montée. Ça donne une petite touche exotique à la randonnée !




Ce jours là, la météo avait indiqué "légèrement nuageux". C'était vrai jusqu'à ce que ça devienne "pluie", (là j'étais pas très content) puis "grêle", (là j'étais plus content du tout) puis enfin un bon gros orage (et là je suis rentré).


Du coup, je n'ai même pas apprécié le repas que j'ai pris au sommet.

(au passage, vous remarquerez le paysage bien martien derrière (malgré ce que dit Landry, je trouve mes randonnées beaucoup plus martiennes que les siennes ! - je conseille d'ailleurs à ceux qui le connaissent d'aller jeter un coup d'oeil sur son blog !)


Bref, cette sortie fut un échec cuisant (et très humide).
J'ai quand même pu constater la légendaire longévité des Japonais : il y a un nombre incroyable de retraités qui partent faire des randonnées -et ici, la retraite, ce n'est pas à 65 ans ! J'ai même eu un retraité qui m'a doublé en courant, après 1000m de dénivelé ! Je l'ai recroisé 1/4 d'heure plus tard (il courait toujours) et il m'a juste lâché "Tu y es presque ! courage !" ça m'a fait un choc de m'entendre dire ça par quelqu'un qui a 50 ans de plus que moi !!

En redescendant -trempé- j'ai tenté d'aller dans l'onsen du village pour me réchauffer (onsen = bains publiques, très prisés au Japon), mais je n'ai pas réussi à le trouver -et comme il pleuvait à verse, je n'ai pas insisté.
Au milieu d'une éclaircie, j'ai tout de même eu le temps de faire une rencontre intéressante : Mr. Macaque, en personne (je vois mes collègues du "cours macaque" -officiellement "cognition animale"- qui rient d'ici...)




Et histoire de rendre la journée parfaite, mon vélo a disparu pendant que je me faisais doucher... bref très bonne sortie !